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Affichage des articles du janvier, 2017

Étrange

Étrange, tout s'accélère, et s'épaissit le mystère Que, de sublimer l'ennui, ce froid, de nos corps transis, Les yeux se taisent dans des silences particuliers Un sentiment d'errance : fuir ces instants de rare beauté, Éclos, et jamais révélés, l’âpre goût d'amers silences . Pleurent les âmes en partance, comme un soleil qui, Dans nos cœurs nous réchauffe. Est venue l'heure De clore l'instant  chagrin, dans l'harmonique d'un destin, Nous irradie la lumière blafarde: la bougie, ultime moment, Lézarde les souvenirs d'anciens sourires et les pleurs,   La fin annoncée d'un à venir...     17.02.2016.Y.L.P © Yassine LAPLUME™ "Rêveries Poétiques "  Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

même tu hais

Presque à reculons, la pluie sur le goudron glissant Sous la tonnelle à courir s’y réfugier, trempés, Tant de voitures qui passent, défilent, avancent La nuit tombée, les phares allumés, faisceaux brillants, Quand personne ne s’arrête, il n’y a que toi et moi, Pourquoi continuer à croire à ce monde qui s’entête, Si chacun s’emmure, se fuit, accuse l’autre et le maudit, Pour tous ceux qui vivent la galère, et refusent l’aumône, Pourquoi venir parler de solidarité, la grandeur de nos idées ? Ils viennent à cause de nos bombes, ils n’avaient rien demandé, Et les voici, sur les routes piégés, tant de millions de gens, T’entendre geindre c’est désespérant ; facile de critiquer, Quand on est au chaud, à s’abreuver de la télé, matraquage Cocasse, tu n’as pas su trouvé ta place, tu cèdes au plus facile, A leurs idées, leurs discours pour des tueries indélébiles, Et tu lèves ton poing, tu as vu, tu sais, tu crois mais en fait, Tu ne sais plus où tu en es, p

Ce vieux cahier

J’ai retrouvé ce vieux cahier, je l’avais égaré il y a fort longtemps Sur les dernières lignes   j’écrivais noir sur blanc « je t’aime », Je n’ai pas poursuivi, qu’est-ce donc, ces mots d’autre moment, Des images secrètes   d’âmes pleurant le temps…. D’avant…. Alors j’ai tout quitté, j’ai fui ! C’est ainsi qu’on peut lire Dans ces échanges ultimes où même plus ton prénom Apparaissait : juste pourfendre en un ballet surfait Les dire de ce monde, nos mondes imparfaits, la beauté Qui n’est plus, et dans les froides nuit d’un hiver bientôt là, De vouloir comprendre nos chemins diverg ent s, qui se scindent Demain, pensais-je alors, je poursuivrais de te reconquérir, Cette empreinte profonde s’érode à ma  mémoire, rien N’est écrit après : d’inutiles passages, vaine grandiloquence, Passages inutiles, fragments, phrases en lambeaux, comme Une déchirure, ou la fin d’un rébus, ressentir ton ombre Qui planait sur ces mots froids, et de peu d’envergure…

siffloter

Sentiment ineffable de tranquillité, de paix Face aux éléments de houle, se laisser porter par le vent Transporté par l'instant, ne rien dire ni répondre Juste se laisser aller et vivre revivre enfin Une quiétude libérée, déconcertante, inopinée Comme un cours d'eau qui descend la montagne Dans les soubresauts des courants qui la porte.  Se taire,  laisser faire, plénitude sacrée, désirée, Une langueur sensuelle embuée de ses sens, S’enivrer des odeurs de la nature belle, et écouter  Son cœur, limpide beau, attendre, s'att endre Attendre et...siffloter.   29.03.2016 Y.L.P © Yassine LAPLUME™ "Rêveries Poétiques "  Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

Il est fini le temps humide des tristesses

Il est fini le temps humide des tristesses, Où les larmes perlaient de ton cœur en détresse... La frénésie des mots t'emporte dans l'hors temps Pour révéler au monde, que brillent, au firmament Des étoiles en nuées, happées par un trou noir, Dans une éternité Divine! Ô Désespoir, Promesse d'un au-delà où tu seras porté, Après le jugement de tes actes passés. Hélas, tant de nous baignent dans l'insouciance Se vautrant dans la fange, la douteuse fragrance, Ignorant le Sacré, voire à l'annihiler, Sans comprendre que, d'être récompensés Oblige à l'effort, la quête de piété! Car les lois divines ont été révélées, Par la voie des anges, elles nous furent portées Pour faire de nos vies, un exemple parfait, Ou bien, à tout le moins, d'essayer l'effleurer; Car c'est bien l'intention, et non le résultat Qui au bout de compte, nous portera là-bas, Dans le poids, la balance nous sera implac