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Affichage des articles du août, 2017

LABYRINTHE

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Il n’a jamais voulu autre chose ni rien chercher, Seul il marche dans ce long labyrinthe Où tout brille, en transparence la souffrance De n’avoir pu trouver l’issue de l’errance.. Par le jeu des miroirs juxtaposés il voyait Ce qu’il croyait être des gens de vérité Juste son propre reflet ; les ombres figées Des statues le hantaient à le déposséder Qui sait depuis combien de temps ce manège Tourne et retourne sans jamais trouver l’issue N’était-il qu’un animal de foire emprisonné Pourra-t-il sortir de ce monde préfabriqué? Tant de chimères et tant de faux espoirs Dans ces rires entendus, dans ces regards Il n’était rien que l’illusion d’un vécu effacé Gommé à jamais du monde, l’humanité 21.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

TA MAIN

J’aurais voulu prendre ta main Et la serrer contre mon cœur J’aurais aimé te voir sourire Exorciser tous mes souffrir (Voulait-elle vraiment me revenir Ou juste raviver mon souvenir) - J’ai trop de mal pour te comprendre Triste dessein à vouloir me pourfendre Les jours qui passent sont un calvaire De te lire, la suffisance de ces vers Dépolis: tu te lamentes, me désespères De ces amours délétères, oh peuchère C’est juste un peu de toi que j’entrevoie Dans ces lacets noués, moi en émoi Dans le déluge de tes faux silences Ou de tes mots en soir de violence Alors tu apparais dans les ressacs En longue litanie sur un air de Bach Nul ne peut contraindre l’autre L’amour vacille et se ferme la porte 17.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

Partie

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Il n’y a plus d’animaux, non rien, La forêt est vide, exsangue Rongée par le mal prédateur Alors que le soleil ne brille plus Pourquoi ces brûlures vives et brutales Des morsures semblables à celles des crotales... Cette dure chaleur n’est pas voulue et pourtant J’écoute cette douce musique venue de toi Dont les paroles mettent en émoi, m’attriste La pénible et douloureuse douleur de l’absence Comme ultime blessure d’amour : tu es partie Un jour ou peut être des semaines des mois… Nul ne sait, juste toi, terrible blessure d’amour Dans l’espoir vain de te voir revenir, pur délire Je ne saurais où te chercher pour te le dire Partie sans laisser d’adresse, ô maladresse Ni même un petit mot, terrible vengeresse Pour le prix de nos indélicatesses d’amour   Comme une ultime volonté de fuir, t’en aller Loin à ne pouvoir te retrouver jamais Alors je me morfonds à ton nom

DOUX PLAISIR

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Quel doux plaisir de se laisser porter par le courant, S’imaginer  longeant la côte sur la pirogue, Voir ces paysages chantés ou dessinés, vogue Au rythme du temps qui s’écoule, paisiblement.. ☼ Sans esprit de conquête, ni égoïste ni  égotique Juste exister, vivre dans cet espace hors champ A l’abri des cris, du bruit, juste aimer l’instant Loin de ce monde sanguinaire, injuste, chaotique... ☼ Et on oublie les aléas et les contraintes du moment Les jérémiades inutiles, les gesticulations Ce brouhaha et cette brume, les caprices du vent On oublie les fardeaux accumulés, fausse pression ☼ Est venu le temps d’apprécier béat ces petits riens Sentir le parfum doux et sucré des fleurs, Se poser ! Le soir venu balader avec son chien Blaguer avec quelques amis, un vrai bonheur… ☼ 29.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

GRANDIOSE

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Inutiles et dérisoires ces bouts d’histoire Il faut savoir se retirer de ces frasques anciennes Pour d’illusoires moments derrière les persiennes Aller de l’avant serein et laisser choir…Victoire ! Pourra-t-on lire dans les dires, bruits de couloir. Que nenni la sagesse impose de garder espoir Mieux être, bien être sans prises de tête Pour le présent et le futur juste gravir la crête Et profiter du spectacle grandiose, dame nature Laisse entrevoir de si belles choses à la cime Effleurer les nuages, humble devant le beau Oublier, gommer l’animosité et les menaces Loin, bien loin des faiseurs d’histoire S’élancer en parapente de la montagne Pour un pur moment d’extase, souffle le vent Oublier les choses du passés, certaines gens Et se vider la tête, se purifier - moment divin – Un sourire à la vie, le rêve s’accomplit A la recherche de soi, la quête ultime Ne plus penser, taire ce monde de l’abîme 19

Le soir quand la nuit tombe

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Le soir quand la nuit tombe ♣ L’as-tu vue, l’as-tu vue le soir quand la nuit tombe, Parcourir les rues, aller dans les ruelles Et dans ce monde étrange elle poursuit sa ronde Pourchassant les manants prés du camion poubelle…    ♣ Chaque nuit telle une ombre qui vivement s’élance Toute vêtue de noir, un sabre à la ceinture De ces âmes damnées la fuient à toute allure Elle arrache les cœurs à vif et en souffrance ♣ Et au petit matin dans sa métamorphose La bibliothécaire continue son combat Prenant sur son temps libre, elle chasse la chose Sur la toile anonyme où tout le monde va ♣ Elle fait deux entrechats, et de ses yeux velours Elle pourfend de ses mots les quêteurs débiles Pour les mettre à ses pieds, prophétesse  Sibylle Sa colère est immense et elle se fait vautour ♣ Alors malheur à ceux qui lui barrent la route Le risque est si grand, alors au moindre doute Elle dé

IN THE POCKET

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♠ J’ai espéré, j’ai cru, je t’ai crue et t’ai suivie Malgré la peine et les dangers, les regards Tu m’as tenu très fort, j’ai cru que tu m’aimais Et j’ai réalisé que c’était pour ne pas tomber Ou pire la peur de me voir te quitter, abandonner. ♠ Et puis un fois les filets tirés, le poisson ferré Ce ne sont que brimades et fausse amitié Jusqu’à  réaliser d’être devenu juste un boulet Ton vœu enfin réalisé c’est la brasse coulée A se perdre dans l’irréalité de tes pensées ! ♠ Depuis tu n’as de cesse de tout détruire Parée de ta beauté tu as soif de nuire Allant jusqu’à souhaiter le partir Pour ce qui n’était que peu de choses Tu as tout fait pour que j’implose ♠ Et bien sur je serais toujours en idéal Le coupable parfait de tes sombres méfaits Éléphantesques, gargantuesques, grotesques Ces mimiques, ces jets de cacahuètes Pour ce qui aurait pu être une fête… ♠ 18.08.2017 © 019857

LA MISSIVE

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Chaque fois tu fais silence à mes messages Les rare fois à répondre sur mon paysage Tu floutes et tu nies toute corrélation Juste pour me dire que c’est sans prétention Accointance anodine et née de pur hasard Prenant soin d’être neutre et gommant ton regard Comme une ombre fuyante, et toujours en retard En somme un jeu de dupes à me héler trop tard.. Moi détournant la tête je fixe l’horizon C’est le vent qui transporte tes courtes oraisons Craintive à me répondre tu as le verbe haut Pimpante, tournoyant – robe rouge, talons hauts - Comme un pêcheur patient en embuscade Tu guettes ma venue là au bout de la rade Mais toujours en retrait, invisible aux regards Toujours cette intuition de fuir tout rencart ! La soupe a refroidit d’attendre ta venue Que n’ai-je espérer qu’une déconvenue Jamais tu n’as osé faire un pas droit et franc C’est cachée dans la brume que tes mots