MEDHI
Et
tu les vois déambuler, âmes damnées
Qui
marchent sans comprendre… La meute
Qui
grossit à la tombée du jour se tait
Juste
un brouhaha qui monte, ameute
Ces
jeunes gens hagards, le regard vide
L’arène
qui se forme en un cercle compact
Dans
le milieu ils sont deux dans l’impact
Tels
des fauves en leurs élans morbides !
Je
les ai vus de loin, les fenêtres se ferment
Et
de ces cris masqués dans la cacophonie
L’espace
d’un instant qui semble être le terme
Dans
le bruit des sirènes tous se sont enfuis
Seul
une ombre à peine se remarque, immobile
Un
corps allongé, je l’entends qui gémit
Je
me suis approché, c’est mon voisin Medhi
Ce
soir la mort est là, lâche et si futile…
20.09.2017© 019857 Yassine LA PLUME
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