Vaine dispute
Les arbres étendaient leurs bras dantesques,
Qui bougeaient sous la bise caressante;
La lune portait ces ombres effrayantes,
Source de peur, images fantasques
De celles annonçant le malheur qui vient!
La lune portait ces ombres effrayantes,
Source de peur, images fantasques
De celles annonçant le malheur qui vient!
Dans ce chemin nauséabond, nauséeux
Il s’arrête: le froid l’étreint, figé sur la crête.
L’abime en contrebas est grandiose,
Il reste là : impossible de descendre.
Il sait déjà la terrible nouvelle
Il s’arrête: le froid l’étreint, figé sur la crête.
L’abime en contrebas est grandiose,
Il reste là : impossible de descendre.
Il sait déjà la terrible nouvelle
C'est l'ironie d’une misère féconde,
L’absurdité d’une vaine dispute
Les cris, les mots, sa fuite à moto
L’odeur humide du sol piétiné
La mort l’aura ce jour emportée…
L’absurdité d’une vaine dispute
Les cris, les mots, sa fuite à moto
L’odeur humide du sol piétiné
La mort l’aura ce jour emportée…
1.10.2017 © 019857 Yassine LA PLUME
Recueils disponibles sur laplume.yassine@gmail.com
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