Articles

Quelques mots & Aux portes de la victoire

  Quelques mots Quelques mots, une phrase, un plaisir fou, la paraphrase Juste contredire, prendre le contrepied, pour te voir bondir Furieuse, irritée, un délicieux plaisir que ces petits mots doux Tu étais furibonde alors en plein délire tout s'est mis à valser C’est un grand coup de vent que soudain tu soufflas, Tu étais belle alors! Et c'est le lendemain, un baiser à finir... Tu es si belle lionne, tempérament de feu, le sud dans ta peau Ô je suis amoureux. 26.03.2016 © Y.L.P  *** Aux portes de la victoire Et si on doit mourir aux portes de la victoire, Le passé nous a montré l’issue et l’histoire Pullule de récits de ces luttes sans gloires... A nous de faire le travail de mémoire, Ne pensons pas qu’il soit trop tard, Nos contemporains   sous le fard,   comprendront que derrière ces barbares Se cache le venin d’un vrai cauchemar Notre amour survivra, j

De grands mots

De grands mots, des pensées assassines, de soudaines apparitions Que l’on devine intéressées par le futur de mondes nouveaux, Celles qui disent d’elles le beau, la courbe élancée des corps, Sur un air de folie insoupçonnée, dessinée en volute jolie, Sur un air de flûte ancienne, simple pipeau cache-misère, Zut, je voudrais partir illico, fuser tout azimuts, des monts En douce culbute, fuir ces peines qui nous inondent, ces craintes Ces peurs perlées de l’avenir, de ces idées nauséabondes, ces murs Barrières improvisées, étrange idée du vivre libéré sans l’enfermer, Qui remplit nos mémoires de simplisme effarant, pensée unique A contre-courant de territoires et de gens composites, A vouloir nous opposer et nous remplir d’un vide désespérant ! Sont-ce des maux sans importance, nier telles souffrances, A nous annoncer des liens en cause à effet, nous obliger A d’impossibles inanités, sublimer les anciennes peurs Qui peut me dicter des attitudes po

Les yeux se mouillent

Les yeux se mouillent de te lire, faire semblant Se retrouver sans se chercher, s’être oubliés… Tant de sourires, trop peu de temps pour revenir, Aux temps anciens, des lendemains sans avenir, Vers la fin là, à venir. Avoir été au diapason, Comme larrons dans nos vies en vieux cartons, Champ de fleurs à la campagne, l’enfance en champagne, On était rois de cocagne...Souvenir d'une eau glacée, Cette source, les jours d'été, notre enfance s'est noyée Vers une vie sans importance, disparues ces connivences, C'est si loin... Une souffrance de destins destitués, Quand hier, je t'ai croisé, ton regard froid et glacé, Dans ton costume trois-pièces, bien taillé, serré aux fesses, Moi à demander la pièce...Dans l'inutile et le vain, A la croisée de nos chemins, flottait un drôle de parfum, L'impédance de ton regard, hautain, et moi hagard, Dans le quai de cette gare, c'est ainsi, inéluctable, Dans des vies si conf