Les yeux se mouillent
Les yeux se mouillent de te lire, faire semblant
Se retrouver sans se chercher, s’être oubliés…
Tant de sourires, trop peu de temps pour revenir,
Aux temps anciens, des lendemains sans avenir,
Vers la fin là, à venir. Avoir été au diapason,
Comme larrons dans nos vies en vieux cartons,
Champ de fleurs à la campagne, l’enfance en
champagne,
On était rois de cocagne...Souvenir d'une eau
glacée,
Cette source, les jours d'été, notre enfance s'est
noyée
Vers une vie sans importance, disparues ces
connivences,
C'est si loin... Une souffrance de destins
destitués,
Quand hier, je t'ai croisé, ton regard froid et
glacé,
Dans ton costume trois-pièces, bien taillé, serré
aux fesses,
Moi à demander la pièce...Dans l'inutile et le
vain,
A la croisée de nos chemins, flottait un drôle de
parfum,
L'impédance de ton regard, hautain, et moi hagard,
Dans le quai de cette gare, c'est ainsi,
inéluctable,
Dans des vies si confortables, l'addition, en fin
de table...
A trop penser à l'avenir, à vouloir réussir
En bout de course, et des années passées
En souvenirs, on en oublie juste un sourire...
27.03.2016 © Copyright LAPLUME YASSINE
"Rêveries Poétiques "
Recueil
à commander sur yassinelaplume@gmail.com
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