plaIdoyer de paix



Comment comprendre et accepter, nier     

Cette profonde et terrible animosité ?

Comme une déchéance de l’humain, âme

Égarée en malfaçon, exutoire de haine,

Dérapages voulus et décidés pour nuire,

Discréditer l’autre, en son propre déclin lié,

Dans un avenir apocalyptique crée !



Populistes compromettant pour l’avenir,

Qui  s’imaginent construire les murs en dur, le font

En sa propre prison cinq étoiles palace,

Imaginer stopper, quand tant  crèvent la dalle

Que l’on puisse freiner - humains en désespoir –

Ces gens qui errent, miséreuses victimes de guerres

Dont on sait qu’ils y vivaient avant, tyrans laïcs



Tombés sous d’obscures idées libératoires

Qui le parfum  de champs pétrolifères…

Les remplacer par des barbus zélés, haineux !

Pour ainsi discréditer ces gens, montrer au monde

Cette barbarie 3D : ainsi  boucle bouclée,

On les peut désigner comme forces du mal,

Et justifier la déchéance de nationalité…



Tant d’années de connivences avisées,

Pour en finir nier l’universalité,

Ces droits fondamentaux prétendument si vrais

Réalités  tronquées pour attiser ses peurs,

Et provoquer de l’autre le rejet, délié

Ses dires, en des paroles tout à coup éructées

Autodafé verbal d’une triste réalité

 

Mots blessants, cette verve impitoyable

Comme si l’éthique pouvait l’autoriser,

Défaire l’autre de son humanité, nier

Sa dignité, le rabaisser en animal,

A le parquer dans des ghettos sordides,

Pour le livrer en pâture sur sa différence,

A en dégénérer l’essence de son être.



Comme puissance malsaine, la vraie réalité

Masquée et occultée nous fond dans l’ignorance

En notre bonne foi, d’être manipulés,

A devoir répéter comme un copié-collé

Les tragédies dont l’Histoire est truffée,

Dans d’apparentes certitudes légitimées

Oublier le vivre ensemble comme nécessité,



Et nous voici usurpés de l’humanisme,

Pour satisfaire l’ego, cécité d’égoïsme

A exploiter les frustrations légitimées

Par une pauvreté sans cesse en progrès,

Dont on sait pour les richesses accumulées,

Sont concentrées sur des privilégiés,

Ceux-là même qui sont dédouanés !



Ainsi désagrégée cette unité précaire,

D’être ainsi divisés, comme à l’ère romaine,

En grandioses spectacles, nous voici dans l’arène

Perdus, désemparés, imbus de certitudes,

Qui nous mènent vers la désuétude,

En nos silences entendus et complaisants,

Nous courons à notre perte, droit devant.

 

Et si nos mémoires se rabaissent à l’oubli,

L’odeur nauséeuse des fours crépitant,

Nous rappelle les démons du passé,

Quelques paroles s’élèvent, inaudibles,

Écoutons-les, malgré nos différends,

Comme juste rappel, l’universalité

Des droits en notre fraternelle égalité…

 

Dans ce destin commun, qui coure à sa perte

L’humain dont l’égoïsme est valeur innée,

Les richesses dont la nature nous a donné

Sont limitées : il faudra être juste !

Qu’importe, s’il faut mourir, la juste cause,

Celle de nous rassembler, de nous unir

Dans un élan de paix et dans la dignité.



10/11/2016 Y.L.P © Yassine La Plume
 Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

Commentaires

  1. Bien décrit, cette actualité
    Nos silences...Une pauvreté sans cesse en progrès....
    Bravo à toi...Tout est réalité

    RépondreSupprimer

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