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*LA DANSE DES BOUFFONS*

Cette sensation de solitude t’étreint Comme un manque de souffle, soudain Comment imaginer ce sentiment d’errance Quand nos vies subissent l’indifférence ? A nos maux de divagations équivoques La réalité de nos rêves s’entrechoque Comme un frein à d’autres perspectives, Nous subissons des autres l’invective. Est-ce juste une aberration systémique Ou notre vision de galériens sceptiques, Dans cet univers lisse et uniformisé, Comment garder son authenticité ? A subir cet éternel matraquage médiatique La torpeur nous gagne, nous voici apathiques, Convaincus d’être libres de nous exprimer, A régurgiter les fadaises inculquées Quand l’oligarchie de ses idées nous domine Nous sommes juste leurs pitres pantomimes, Pantins manipulés et disciplinés, petits soldats A la solde d’une élite vorace et  de scélérats ! Dans cette danse de bouffons exterminateurs, Où l

Étrange

Étrange, tout s'accélère, et s'épaissit le mystère Que, de sublimer l'ennui, ce froid, de nos corps transis, Les yeux se taisent dans des silences particuliers Un sentiment d'errance : fuir ces instants de rare beauté, Éclos, et jamais révélés, l’âpre goût d'amers silences . Pleurent les âmes en partance, comme un soleil qui, Dans nos cœurs nous réchauffe. Est venue l'heure De clore l'instant  chagrin, dans l'harmonique d'un destin, Nous irradie la lumière blafarde: la bougie, ultime moment, Lézarde les souvenirs d'anciens sourires et les pleurs,   La fin annoncée d'un à venir...     17.02.2016.Y.L.P © Yassine LAPLUME™ "Rêveries Poétiques "  Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

même tu hais

Presque à reculons, la pluie sur le goudron glissant Sous la tonnelle à courir s’y réfugier, trempés, Tant de voitures qui passent, défilent, avancent La nuit tombée, les phares allumés, faisceaux brillants, Quand personne ne s’arrête, il n’y a que toi et moi, Pourquoi continuer à croire à ce monde qui s’entête, Si chacun s’emmure, se fuit, accuse l’autre et le maudit, Pour tous ceux qui vivent la galère, et refusent l’aumône, Pourquoi venir parler de solidarité, la grandeur de nos idées ? Ils viennent à cause de nos bombes, ils n’avaient rien demandé, Et les voici, sur les routes piégés, tant de millions de gens, T’entendre geindre c’est désespérant ; facile de critiquer, Quand on est au chaud, à s’abreuver de la télé, matraquage Cocasse, tu n’as pas su trouvé ta place, tu cèdes au plus facile, A leurs idées, leurs discours pour des tueries indélébiles, Et tu lèves ton poing, tu as vu, tu sais, tu crois mais en fait, Tu ne sais plus où tu en es, p

Ce vieux cahier

J’ai retrouvé ce vieux cahier, je l’avais égaré il y a fort longtemps Sur les dernières lignes   j’écrivais noir sur blanc « je t’aime », Je n’ai pas poursuivi, qu’est-ce donc, ces mots d’autre moment, Des images secrètes   d’âmes pleurant le temps…. D’avant…. Alors j’ai tout quitté, j’ai fui ! C’est ainsi qu’on peut lire Dans ces échanges ultimes où même plus ton prénom Apparaissait : juste pourfendre en un ballet surfait Les dire de ce monde, nos mondes imparfaits, la beauté Qui n’est plus, et dans les froides nuit d’un hiver bientôt là, De vouloir comprendre nos chemins diverg ent s, qui se scindent Demain, pensais-je alors, je poursuivrais de te reconquérir, Cette empreinte profonde s’érode à ma  mémoire, rien N’est écrit après : d’inutiles passages, vaine grandiloquence, Passages inutiles, fragments, phrases en lambeaux, comme Une déchirure, ou la fin d’un rébus, ressentir ton ombre Qui planait sur ces mots froids, et de peu d’envergure…