Morceaux de Vie ~ Poèmes ~

♣ *AIMER LA VIE* ♣ Et refleurissent les arbres rabougris, L’hiver qui fut rude : un cri ! Dans le froid des jours de pluie Et cette effervescence qui grandit, Quand vocifèrent les nantis . Alors de voir bourgeonner les fleurs, C’est si beau, oublions les malheurs, Il faut penser à soi, à son bonheur . Chacun pour soi c’est la leçon du cœur, Quand la barbarie multiplie les horreurs ! Un parterre de marguerites, Contre des kalach’ qui crépitent, Dans un monde noir malékite, Un rayon de soleil c’est magique, Un arc en ciel magnifique... J’ai compris qu’il fallait se préserver, Que là-haut ils sont tous liés, Pour le vert les dieux oubliés, Jéhovah, Jésus ou bien Yahvé : Rien ne sert de toujours pleurer! Ouvre les yeux les dés  sont jetés, Pipés, pipeaux, en nos plaies pustulées, Une pensée pour ceux qui sont les oubl

*DANS LE SILENCE DE LA NUIT* Dans le silence de la nuit En sa brillance étoilée, De mon corps inerte endormi, Mon âme attend éveillée, Et la voici qui apparait, luminescente et figée; Son regard lui et m'aspire, La voici venue m'accueillir Porte ouverte de l'univers, A l'emporté du monde austère Comme une invitation au rêve: Pour elle aucune trêve! Elle m’anticipe me devine De ses courbes à trancher la nuit Quand je m'élève, je l'imagine L'obscurité me fuit... Nous partons vers un inconnu Pour un voyage astral diffus Elle est mon guide initiatique, Là où les âmes à l'identique Volent, se parlent et se côtoient, Certaines pénètrent mon moi, Comme un reconnaissance subtile, A m'effleurer, légères et graciles. Dans cette instantanéité évanescente De cette invisible, opale descente Dans le noyau de nos essences La sensitivité m'est d'évidence Et j'en devine peu à peu le sens, De revoir d'ancie

FATALE RENCONTRE Je n’ai pas la tête à çà, je suis loin d’être benêt, Je n’ai à quérir l’Amour : qui prétend le côtoyer ? C’est déjà bien difficile pour l’harmonie des mots, Et toujours  quand j’écris je le cache sous le manteau ! Le romantisme est un  art qui à tous n’est pas donné, Il dépend de ton vécu, et même de tes idées, Et de dévoiler des rêves qui sait si réalisés : Est-ce de la fausse pudeur ou la peur d’être ciblé ! J’ai déjà lu tant d’horreurs que je n’ose révéler, Et même si j’écris très peu, l’imaginaire fait sa loi, Des liens entre les mots, des raccords bien trouvés, Sur des images postées, des hommages appuyés ! Pourtant c’est bien l’amitié qui revient en leitmotiv, Comme  une forme d’amour, si vivace, si limpide, Il faudra être plus clair, et qu’enfin ça nous motive, Il n’y a jamais d’amour sans que l’un l’autre décident ! Au contraire de l’amitié où

"Temps libre" La route est longue, sinueuse, semée d'embûches, Sous un soleil de plomb qui nous fait divaguer Et la forte lumière en nos yeux fatigués, Cette souffrance à voir des guenuches Courir çà et là, triste vie d'infortune, Quand à te regarder le cœur lourd avancer, Presque sans force, et l'âme abimée Le regret dans les yeux ... Inopportune Cette insistante déraison de vouloir aider, L'indigent et le gueux pétris de solitude, Qu'une miche de pain eut pu réconforter, La foudre de l'amour donne des certitudes, Mais le corps fatigué se plaint de l'inconfort, Et revoit en rappel l'ambiance des tablées, Grandioses et festives, à idéaliser Les souvenirs beaux des rires des condors, Glorieux, péremptoires devant tant de beauté, A déclamer des vers en vils usurpateurs, Quand de ces grands auteurs leurs textes inspirés, La vie devient grandeur d'alors s'en écarter! Lourde est la misère, difficile à porter, Et