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DERNIER EFFORT

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DERNIER EFFORT Imperturbable je tiens ta main serrée Mes doigts se crispent et se relâchent Dans ce chemin rude, escarpé, Un ultime effort à l’arrache, Je souffre pour y arriver L’air me brule quand je respire C’est très dur, pourquoi mentir Il faudra bien s’accrocher Si prés du but, faut y aller ! Et si dans la vive tempête, Il faudrait que je m’arrête C’est sur je recommencerai. Incertain sur mon devenir, J n’ai pas à craindre le pire Devant j’ai vu la lumière Illuminer jusqu’à hier Il faudra attendre l’aurore, Pour l’instant encore un effort On va, c’est sur y parvenir Sur la ligne de l’avenir! A l’horizon de nos soupirs Des kilomètres à parcourir On a fui l’enfer et la mort Allez encore un dernier effort 09.04.2017 Y.L.P Yassine LAPLUME™  "Perles d'Amour " Poésies romantiques Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

le vieux banc

le vieux banc Il m’arrive encore par un curieux hasard souvent de m’y asseoir, ce vieux banc défraichi  Et fait en bois de hêtre, usé par la pluie Et voir les oiseaux sur les arbres piailler! Amours écolières, moments sans lendemains, Querelles de minots, au sol des gadins Se disputer le temps, jouer comme des enfants, Vouloir faire tout pareil comme les grands... J’ai écouté ces mélodies passées, fermé les yeux Imaginer ces moments qui semblaient  merveilleux, Tant de vie écoulée à toujours y penser, Comme un puzzle qu'on ne finit jamais On ne se construit pas, on se rapièce, Les quolibets, les sarcasmes, à la pièce… Les mélodies dans la bise et le vent, Mon enfance, le cartable usé Les vieilles sandalettes, aux chaussettes trouées une misère qui fait mal, et qu’on traine, Un poids mort toute sa vie, un boulet, Une vie dont on sait tout petit gâchée   09.04.2017Y.L.P  Yassine LAPLUME™  "Perles d'Amour " Poés

CHAQUE MOT

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*CHAQUE MOT* Chaque mot, chaque verbe, chaque adjectif Pesé et soupesé dans leurs sous-bassement: Le temps martèle, la pluie tombe intensément Gémissent craintifs en silences objectifs Chaque vers est muet, se mue en bris de verre, De nos angoisses folles élaborant des strophes, Comme un écolier se plaint et désespère De voir à la marge zéro en apostrophe Le temps passé, insensé, à penser se surpasser Se surprendre à vouloir toujours avancer, Persister à revenir sans cesse aux mots pour les retravailler En mot à mot, insatisfait de n’être pas, jamais A la hauteur ; la perfection de l’écriture, ultime forfaiture Intime conviction d’une malédiction de la diction, Que dansent les vers, qu’apostrophent nos pairs, Censeurs et seuls juges de nos notoriétés, Se satisfaire d’une juste mais vaine colère, Dans nos galères, continuer, toujours persévère Quand, mystère, tout à coup tout s’éclaire Et brille au firmament l’éclat des magistères

MON AUTRE

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*MON AUTRE* Mon autre, si je suis possédé tant cet amour est fort, Plus forts que la vie, nos cœurs, plus qu’après la mort Nos âmes à jamais liées, toi et moi, de mille  fils d’or Nous partirons ensemble, ailleurs, plus encore Quand, de me posséder, que mon amour t’obsède, Quand la vague surgit, vrombit, la digue alors cède, C’est une déferlante, la vague nous submerge : lovés, Endormis, les corps enlacés, douceur d’aimer ! La lumière qui brille nous aveugle, la douce étreinte Fougueuse, nos âmes retrouvées, toi, mon enchanteresse Alors nous serons à jamais liés, ondes luminescentes, Dans la fusion des sens, l’essence essentielle, immortelle... 01.2017. Y.L.P Yassine LAPLUME™ "Rêveries Poétiques " Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

A LA GARE

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A LA GARE Elle a la voix cerise, ce parfum origan, Ô la belle promise, l’amour déclamant Elle sait qu’elle me manque, et pourtant Elle se tait, de pas me voir fait semblant Comme un enfantillage, une gaminerie Elle a malin plaisir, un peu comme une enfant A faire son caprice pour un sucré bonbon, rit De mes mots hachurés, presque un bégaiement… La distance oblige à taire la discorde, Et puis fanfaronner est-ce bien dans mes cordes, Un mélange subtil car d’amour vraiment A n’oser se le dire, comme deux vieux amants… Il nous reste deux jours, tout va si lentement, En vilains calembours on a perdu le temps, A bien se rembarrer et quotidiennement, Sur le calendrier j’ai coché chaque instant Rires interminables et rendez-vous manqués, A vouloir se plaire sans vouloir vraiment Se voir : est-ce la peur, la crainte de l’instant, De ne plus se vouloir à se voir en vrai… On a tout hachuré, vécu en abrégé, Il en faut du courage pour le