Morceaux de Vie ~ Poèmes ~

01.06.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Que d'émotions à écouter... A voir, imaginer ces gens qui s’aiment Si fort, si puissant, déconcertant.... Quelque soit la saison Qu’il pleuve, ou brille le soleil, Épiant l’instant Goutant à ces moments Les alanguies tendresses Les corps qui se pressent La poésie si elle est sacerdoce, Le poète peut-il encore aimer, Ou n'écrit-il  que des histoires d'amour Car il ne sait que rêver, Aimer sans s'attacher, Sa passion pour elles, plurielles Qui lui sont essentielles Sa liberté devient sa prison, Et sa plume la clef de l'évasion....    "Perles d'Amour " Poésies romantiques Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

Ylp04.06.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Les étoiles brillaient dans la nuit Elles étaient couleur du soleil Couraient partout sur le bitume Des chats qui émerveillent Dans des cris de nouveau-nés Partout il y en avait Et les jeunes dans cette nuit éclairée Construisaient un monde, désespérés Ils m'ont vu et on baissé la tête, Le silence: était finie la fête, D'un coup le noir s'est installé Partout s'étalaient des déchets Dans ces moments d'infortune Quand tu te sens abandonné Tu sens alors tout imploser Pourtant cette nuée d'étoiles Vers le ciel lentement s'élevait Dans une vision éparpillée Tout est parti en fumée  "Perles d'Amour " Poésies romantiques Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

01.06.2017 © 019857 Yassine LA PLUME image du Net   Et dans cet univers qui s’effondre Je me languis, à me morfondre, Épuisé et moribond je me repose Sur tes frêles épaules où j’ose Sensation sensitive, poser ma tête lourde De ces offenses puisses-tu m’absoudre Dans le doux balancier quand tu respire, J’entends ton cœur à chérir, Et du balcon aux rondeurs albâtres, Où mes maux apaisés, la chaleur de l’âtre Quand nos corps épousés en délicieux frissons, Nos lèvres qui s’effleurent en légers pâmoisons Et les paupières closes en cet instant bonheur Nous portent au merveilleux, ta divine grandeur Et je me perds en toi et je m’y noie Dans la belle envolée de tes profonds émois, Dont la guidée de ta voix m’ensorcèle Luxuriante en délices de miel Dans l’entredeux quand la fusion opère M’enveloppant tes ailes en ton être mystère Le final en secret, quand de tes douces plumes M’envoutent et me libèrent, en ta flamme allume Dans la douce rosé

© 019857 Yassine LA PLUME  Je comprends tes sacrifices, ta douleur Tu dissèques, tu analyses tu compares Tu te plains de ses carences et sa faiblesse Ses incohérences de toujours se lamenter Tu le ressens négatif à toujours se rabaisser Et toujours de se plaindre, du sur-place qu’il fait Normal que tu en aies marre, à vouloir laisser tomber Ce n’est pas la belle histoire du beau prince la jolie fée Là c’est le grand carnaval d’une vile incongruité Évidente et si énorme, inutile d’insister! Laisse   donc couler la barque, inutile d’écoper Dehors les hyènes attendent, le festin peut commencer Car à l’odeur du sang chacun veut un beau quartier Sauve-toi et file vite, c’est la nuit, ils ne te voient, A la lueur du jour planerons ces grands vautours Ainsi se dit la légende du mec un peu trop paumé Qui erre dans la misère et la grande pauvreté, Ignorant analphabète des rituels sociaux Dépouillé par ses pairs il est devenu clodo A quoi

31.05.2017 © 019857 Yassine LA PLUME Quand mon esprit vagabonde je laisse libre cours A mes pensées, je salue la beauté alentours Bien sûr il y a la misère, et partout le sang, la guerre, Les famines et l’exil, dans un monde délétère Je me hâte dans mon infortunée lenteur, je prie J’essaye comme je peux d’aimer la vie Mais jamais je n’accepte l’abject, je le récuse, Je le combats et les caciques j’accuse Ceux qui manipulent dans l’ombre, les grises éminences Qui abusent et se gavent, générant la souffrance Hélas je ne crois plus aux faiseurs de miracles, Ces brillants orateurs ces faux oracles, Je prends le temps et j’écoute, j’entends Je me force à ne pas céder, ce monde est si violent IMAGE DU NET SIGNEE   "Perles d'Amour " Poésies romantiques Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

30.05.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  image signée (tableau) Il gisait là depuis longtemps, trop longtemps Transbahuté de droite à gauche, sans rien pouvoir, Il s’éteignait lentement et de sa vie exclu Il vivait reclus dans la noire blancheur, isolé A confondre la nuit et le jour sous des néons vacillants Qui l’éclairaient en continu, à le rendre fou Définitivement et sans plus d’espoir d’un jour En sortir ; la cécité comme solution de réclusion Et ce silence effrayant car permanent et total Dans cette cellule capitonnée il était nu Et sa réalité était filmée en continu Effrayante et dérisoire sa vie fut sans espoir… Si cet extérieur laissait présager une folie morbide En son regard éteint brillait une lueur vide Qu’il avait appris à cacher, il savait trop les risques Et il se nourrissait de sa mémoire, bribes de souvenir Qui tournaient en boucle et s’enrichissait de détails Il savait