TANT PERDU

Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com freelance Perdure le temps des temps perdus, grisés Et si les secondes ainsi défilent, fleuve tranquille Quand de l’enfant qui naît, n’est déjà qu’un vieillard Dans ton miroir, n’a de cesse, regarde-toi obstinément N’as-tu pas entendu le cri strident, le chant du coq ? Mets tes béquilles en bandoulière, de tes pieds Peut-être susciteras-tu l’attendrie compassion De ces gens, des forcenés baignant dans l’illusion Qui croire, qui voir et comment contenir la déraison Quand la folle avidité des hommes les pousse Ignorants à en devenir d’horribles criminels, Le voilà qui revient, sans béquilles, il titube Mais pourtant alors qu’il est dans l’infortune En son dernier sourire, soupirant il parle à la lune 27.06.2017 © 019857 Yassine LA PLUME