TANT PERDU
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Perdure le temps des temps perdus,
grisés
Et si les secondes ainsi défilent,
fleuve tranquille
Quand de l’enfant qui naît, n’est
déjà qu’un vieillard
Dans ton miroir, n’a de cesse,
regarde-toi obstinément
N’as-tu pas entendu le cri strident,
le chant du coq ?
Mets tes béquilles en bandoulière, de
tes pieds
Peut-être susciteras-tu l’attendrie
compassion
De ces gens, des forcenés baignant
dans l’illusion
Qui croire, qui voir et comment
contenir la déraison
Quand la folle avidité des hommes les
pousse
Ignorants à en devenir d’horribles
criminels,
Le voilà qui revient, sans béquilles,
il titube
Mais pourtant alors qu’il est dans
l’infortune
En son dernier sourire, soupirant il
parle à la lune
27.06.2017© 019857 Yassine LA PLUME
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