CE MATIN
Ce
matin les oiseaux se sont tus,
Même
les chats ne miaulaient plus
Quel
étrange silence flottant dans la cité
Personne
aux alentours, un désert muet !
J’ai
un instant pensé être devenu sourd,
Pourtant
mon cœur battait, j’avais le souffle court
Il
est des jours où tout est mystérieux
Où
le fard du temps repoudre nos absences
Comme
l’ultime instant que l’on pressent un jour
Quand
la vie s’effiloche et que tournoie la vie
On
se retrouve au sol, et plein de monde autour
Et
le bruit des sirènes et tous les gens qui crient ;
Je
n’ai rien vu de ce que les gens disent,
Était-ce
différent ou la mémoire vide,
Des
lumières en halo sur mon corps livide
Et
moi qui regardais cette meute en crise…
17.07.2017
© LAPLUME YASSINE
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