JOUR DE MAI

22.06.2017 © 019857 Yassine LA PLUME
 




































Je ne l’ai pas vu venir, je croyais qu’il pleurait de désespoir
Se lamentant de ses déboires, de son amour, et son histoire
Je n’ai pas remarqué cette gêne dans le regard, un peu bizarre
C’était comme une lueur insipide, son attitude fausse timide
Dans un fort débit, de ses mots accumulés, fort intrépide
Qui croire, qu’y voir, dans son langage à contre emploi
Fort de ses complaintes à vouloir toujours être là,
Dans les prémices de fortes remontrances, larmoyant
Comme le doux baiser d’un lépreux en goguette,
Fausse image d’un condamné, l’ultime cigarette
De ses niaiseries biaisées à comprendre mais trop tard
Dans un poulailler vidé de ses ouailles, triste renardeau
De ses dents aiguisées à croquer de ses contre-vérités ;
Les flatulences à l’excès, à se repaitre de gens crédules
Qui d’être flattés se gargarisent en cette importance donnée
Le rouge sienne du fleuve, en ces corps amoncelés
De leur ignorance d’avoir su les berner, laissez-les vivre
Ils n’auront pas le temps, ni même la capacité d’aimer
Et de leurs jolis plumages à remplir les oreillers
Les corps nus, dégoulinants, par le fleuve portés
Un jour où ils ont cru aimer, un jour du mois de mai




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