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GÉNÉRATION PERDUE

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Quand le faible est brimé, puni de ses droits élémentaires Quand la victime voit son bourreau parader deux jours après, Encore traumatisée de la violence subie, comment imaginer Pouvoir être en sécurité, pourquoi donc cette impunité ? A force de laisser aller, de coupe sombre dans les budgets, De négliger toute une population, le malaise nait et se propage! Dans le grain le paysan vous dira toujours d’extraire l’ivraie Pour assurer une récolte optimale sauf à manquer de courage Irrémédiablement le panier est gangréné, c’est du bon sens, Les pieds sur terre, au lieu de regarder les statistiques, classique, On se couvre de chiffres accumulés, loin, les caciques Devraient demander aux anciens des choses l’essence… De cet esprit obtus trop facile d’incriminer l’intrus, Qui porte la responsabilité de situations gangrénées On s’oblige alors aux effets les causes sont oubliées Et voilà une génération sacrifiée, perdue ! 30.03.2017.Y.L.P Yassine

PETIT MOMENT HEUREUX

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Souvent je m’arrêtais pour admirer ce doux jardin sauvage A faire divaguer nos sens des senteurs fortes et printanières Je cueillais une fleur pour la mettre à la boutonnière, Puis une seconde, orange ou jaune, une troisième ; sage J’admirais les pétales ouverts, et je formais un petit bouquet Que je portais chez moi, emportant ainsi les effluves et senteurs Dans mon petit deux-pièces en rez-de-chaussée, les couleurs Embellissaient la maisonnée, un petit vase vert effilé… Ivresse de cette nature sublimée, heureux de ces moments A regarder cet ensemble bigarré ; mon épouse levée souriait De me voir comme un gamin, lui montrer le vase gaiment, Petit moment heureux, complicité de cette mystique beauté ! 30.03.2017.Y.L.P Yassine LAPLUME™  "Perles d'Amour " Poésies romantiques Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

RÉVEILLE-TOI

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De ce parcours sans fin sans cesse je m’exonère, Voici les pendulaires venus de la cité, hlm dortoirs Niches déshéritées où sévit la galère et tant de pauvreté, Les hommes en blanc vêtus de longue barbe sont venus, Étonnamment libres de leurs viles idées propager Sous le regard complice de ceux qui nous ont oubliés ! Alors dis-moi, mon frère est-ce la cécité qui les pousse L’enfer c’est eux et ils sont à nos trousses Ils prennent nos enfants, ces mystificateurs Sous leurs propos de grands prédicateurs Ce ne sont que des brutes, des fornicateurs Et tu meurs ces faiseurs d’horreur… Ta famille te cherche, rentre chez toi : fuis-les ! Tu dors le soir, la télé en journée, étudie, va travailler Fuis ces fils de Satan et leurs fausses idées Tu abuses, tu triches et te mens à toi-même, Crois-tu vraiment gagner dans cette affaire, Il faut te réveiller penses à ceux qui t’aiment... Devant le miroir fêlé de la salle de bains Regarde-toi, c’es

IMPROBABLE RENCONTRE

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Improbable rencontre... On se parlait sans se parler, ni se comprendre, des mots vides de sens, insensés, artificiels échanges minutés. Et, de ces paroles sans suite, ton esprit m'inondait, madame, femme savante, imbue de connaissances, surfaite et pédante, précieuse et ridicule! Perturbé de cet évènement sans importance, troublé, j'ai voulu arrêter; je me disais, après tout, pourquoi perdre son temps, brasser du vide.. Quand même, ce "pourquoi" m'obsédait, quelle était l'intention? Quel intérêt? Que me voulait-on, non, que voulait-on de moi? Moi, insignifiant, petit et obsolète, par quel espèce d'effet papillon le cours du temps aurait changé, en quoi pouvais-je faire évoluer les choses, et quelles choses... Un délire pur! Du pur délire en fait, pourquoi une telle cabale s'organisait? Le monde, lui, continuerait sa course folle... Je surchauffe: les mots défilent, et j'ai ce sentiment bizarre d'écrire des mots, de

FUGITIF

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                                                              FUGITIF Je suis un fugitif, un rescapé des camps, J'ai pu m'échapper, me cacher dans l'ombre La lumière me tue comme elle me libère Ma peau se brule de sa chaleur féconde Terrible paradoxe, mourir vivant, ou vivre mort Quel choix cornélien, de port en port Je suis comme ces gens de l'ombre Qui se nourrissent des qu'il fait sombre... Du sang des innocents qui me ressemblent, Nous sommes les damnés de l'éternité Et la perpétuité est la sanction suprême, Il parait que l'amour ne peut se satisfaire De jeux d'ombre, absence de lumière On m'a vampirisé dans ce monde éphémère Tu as su me sauver, et je me désespère Le prix à payer est-il pour toi trop cher... 09.04.2017 © YLP Y.L.P Yassine LAPLUME™  "Perles d'Amour " Poésies romantiques Recueil à commander sur yassinelaplume@g