Articles

TANT PERDU

Image
Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com   freelance Perdure le temps des temps perdus, grisés Et si les secondes ainsi défilent, fleuve tranquille Quand de l’enfant qui naît, n’est déjà qu’un vieillard Dans ton miroir, n’a de cesse, regarde-toi obstinément N’as-tu pas entendu le cri strident, le chant du coq ? Mets tes béquilles en bandoulière, de tes pieds Peut-être susciteras-tu l’attendrie compassion De ces gens, des forcenés baignant dans l’illusion Qui croire, qui voir et comment contenir la déraison Quand la folle avidité des hommes les pousse Ignorants à en devenir d’horribles criminels, Le voilà qui revient, sans béquilles, il titube Mais pourtant alors qu’il est dans l’infortune En son dernier sourire, soupirant il parle à la lune 27.06.2017 © 019857 Yassine LA PLUME

TE REJOINDRE

Image
06.07.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Reprendre, laisser, lasser, Tant d’incohérences innées, Et je pleure, j’en pleure, je te pleure A écouter, à écouter ces gens, Ceux-là qui te connaissent pas vraiment, Et qui sur tout ont opinion Tous ceux qui suivent ton parcours, Et qui te lâchent en retour Dans leur peur d’être ignorés ! Je voudrais me fondre dans tes nuits Vivre, te suivre dans tes ennuis Sans que jamais tu le saches… Je voudrais m’allonger dans le silence Dans tes nuits dont tu n’entends les bruits Endormie tendrement dans ton lit Hélas il n’y aura personne Je t’ai cherchée tu n’étais plus Alors que faire je ne sais plus ! Tant qu’à faire mieux s’éteindre S’en aller sans bruit, vers l’infini S’envoler pour te rejoindre ici… Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com  "Perles d'Amour " Poésies romantiques // Tent

JOUR DE MAI

Image
22.06.2017 © 019857 Yassine LA PLUME   Je ne l’ai pas vu venir, je croyais qu’il pleurait de désespoir Se lamentant de ses déboires, de son amour, et son histoire Je n’ai pas remarqué cette gêne dans le regard, un peu bizarre C’était comme une lueur insipide, son attitude fausse timide Dans un fort débit, de ses mots accumulés, fort intrépide Qui croire, qu’y voir, dans son langage à contre emploi Fort de ses complaintes à vouloir toujours être là, Dans les prémices de fortes remontrances, larmoyant Comme le doux baiser d’un lépreux en goguette, Fausse image d’un condamné, l’ultime cigarette De ses niaiseries biaisées à comprendre mais trop tard Dans un poulailler vidé de ses ouailles, triste renardeau De ses dents aiguisées à croquer de ses contre-vérités ; Les flatulences à l’excès, à se repaitre de gens crédules Qui d’être flattés se gargarisent en cet

TOUT SOURIRE

22.06.2017 © 019857 Yassine LA PLUME   De ses mots tout sourire, pure délice en malice Dans ce désir de l’autre, le soi en émoi, chaud-froid A dessiner l’ébauche d’imaginées amours, La voilà qui se métamorphose et ainsi ose L’impensable et péremptoire, donner la leçon A vouloir amplifier les effets d’une dure souffrance, Par des allusions déplacées, des silences de connivence, Avec cette volonté destructrice et délétère Quand les panurges dansent et font la ronde, Heureux et ignorants, mais rassurés des absences Comme une victoire ressentie, à se retrouvés vides N’ayant plus de dérivatifs à leur incompétence ! De ces dévots qui déblatèrent des sottes fadaises, Dans un inutile et dérisoire langage désuet, Devant un auditoire qui s’amenuise lassé et ennuyé ! Aveuglée par sa colère, son jugement est forcément faussé Mais de son aveuglement elle ne s’en rendra compte Qu’alors qu’il est désormais trop tard, car l’heure tourne, Et