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CENT VIES

Cent vies Il n’a pas pu sourire à tes regards Sa vie se meurt en désespoir Sous l’apparente mansuétude de tes dires La sensation d’être invité à partir Perdu et dans l’errance, l’âme en peine Ce sentiment d’un homme libre qu’on enchaîne Est-ce la vraie raison qui là t’anime De vouloir le pousser à l’abime ? Quelle sera ta vie quand il ne sera plus Imagines-tu de lui survivre au vu et su De la plèbe obtuse et réactionnaire Et ton aura dans les étoiles et l’univers Sous la voûte la condamnation est sans appel: Électron libre voué à vie perpétuelle! Pourras-tu fuir ce corps malade et vieilli Dans dix-mille ans, le jour, la nuit... 18.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

OMBRE DE NUIT

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OMBRE DE NUIT J’ai dormi tout le jour à attendre la nuit Dans ma tête tambourinent mes cris Dur, c’est fou, je suis à cran, je m’effondre Dans mon squatt j’ai si froid, 30 à l’ombre   Je suis juste une ombre qui fuit la lumière, A même le   sol traîne ma vie en cuillère Je n’ai plus de souffle, odeur familière A ramper dans le noir, coca et serpillière  Dis-moi, tu me vois le soir j’me traine J’ai pris la tire et je vais à la zone Seras-tu là ange de la mort, m’enchaine Dealer de blanche qui m’empoisonne   J’ai juste assez pour une dose Juste un fix tout devient rose... Demain ou bien un autre jour qui passe Je ne compte pas, je suis à la ramasse   Dans mon boui-boui qui sent la crasse Ma main tremble, la flamme qui danse Bientôt je s’rai en transe... Tourne retourne, ce mal me lasse..  Cette nuit on ira chez les zombies Faut

brisé

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Tu m’as écrit tant de silences portés par le vent, Hélas je n’ai connu que les tempêtes de sable Du long désert où tu m’as contraint de fuir Et tous ces papillons se sont éparpillés Comme la mie de pain gobée par les chouettes Et toujours lors des fêtes en ton palais Quand mille lumières brillaient dans tes nuits Le sel amer me pénétrait dans le froid Et les dunes remodelées m’ont égaré Dans l’obscurité guidé par la lune Cherchant dans la brillance des étoiles Le chemin à tourner en rond cent fois,  J’ai cru chaque fois mourir…Aujourd’hui Je suis là, mais tout semble si triste Les   gens s’en sont allés, étranger Je suis revenu dans la cité Amaigri et hagard je t’ai croisée, Mais tu brillais tout auréolée ; ignoré Je suis retourné dans la forêt, la nuit C’est si tranquille et apaisant le noir Heureux d’être seul, ne plus te voir Mon cœur empli de désespoir Je survis à cette vie et le temps fuit Comme l’eau du ruissea

Partie

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Il n’y a plus d’animaux, non rien, La forêt est vide, exsangue Rongée par le mal prédateur Alors que le soleil ne brille plus Pourquoi ces brûlures vives et brutales Des morsures semblables à celles des crotales... Cette dure chaleur n’est pas voulue et pourtant J’écoute cette douce musique venue de toi Dont les paroles mettent en émoi, m’attriste La pénible et douloureuse douleur de l’absence Comme ultime blessure d’amour : tu es partie Un jour ou peut être des semaines des mois… Nul ne sait, juste toi, terrible blessure d’amour Dans l’espoir vain de te voir revenir, pur délire Je ne saurais où te chercher pour te le dire Partie sans laisser d’adresse, ô maladresse Ni même un petit mot, terrible vengeresse Pour le prix de nos indélicatesses d’amour   Comme une ultime volonté de fuir, t’en aller Loin à ne pouvoir te retrouver jamais Alors je me morfonds à ton nom