Partie






Il n’y a plus d’animaux, non rien,

La forêt est vide, exsangue

Rongée par le mal prédateur

Alors que le soleil ne brille plus

Pourquoi ces brûlures vives et brutales

Des morsures semblables à celles des crotales...



Cette dure chaleur n’est pas voulue et pourtant

J’écoute cette douce musique venue de toi

Dont les paroles mettent en émoi, m’attriste

La pénible et douloureuse douleur de l’absence

Comme ultime blessure d’amour : tu es partie

Un jour ou peut être des semaines des mois…



Nul ne sait, juste toi, terrible blessure d’amour

Dans l’espoir vain de te voir revenir, pur délire

Je ne saurais où te chercher pour te le dire

Partie sans laisser d’adresse, ô maladresse

Ni même un petit mot, terrible vengeresse

Pour le prix de nos indélicatesses d’amour

 

Comme une ultime volonté de fuir, t’en aller

Loin à ne pouvoir te retrouver jamais

Alors je me morfonds à ton nom marmonné

J’ai alors réalisé que c’était la dernière heure

Que mes yeux s’asséchaient de ces pleurs

A me bruler jusqu’aux paupières closes



Tant pis tu as repris la clef de ton cœur

Peut-être sera-ce pour pur bonheur

De ma mémoire ton image peu à peu s’efface

A chacun sa route, sa destinée et demain

Je serai moi aussi à tracer ma route

Vers la douce lumière, sans autre doute…..




17.08.2017© 019857 Yassine LA PLUME 

Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vaine dispute

LA DIVINE CARESSE

EN FORCE