La lumière crue du souvenir
La lumière crue du souvenir sur mes
mots
Ton regard irisé figé à chacun de
mes propos,
Cette alliance en diapason, pur
délire
De nos envies, la douleur naît du
partir..
Quand tu as soif de me voir après
la pluie
Comme un soleil qui reparaît en
arc-en-ciel,
De tes joues se lit le drame salé,
gouttes humides
Qui perlent de cette absence qui te
meurtrit…
Tu peux tout croire, même imaginer
Que je suis ton ombre qui te suit
pas à pas,
Qui répond à des missives qui n’en
sont pas
C’est un leurre qui ne fait que
masquer tes peurs
Tu me décimes, tu m’assassines,
puis me câlines
Comme tétanisée, figée dans un
passé égaré,
Là où je ne suis plus, n’y est
jamais été
Hormis en apothéose de tes frasques
inassouvies
07.08.2017© 019857 Yassine LA PLUME
Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com
Irisé entre le clair et l'obscur, douces rimes de tristesse
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