CENT VIES



Cent vies

Il n’a pas pu sourire à tes regards

Sa vie se meurt en désespoir

Sous l’apparente mansuétude de tes dires

La sensation d’être invité à partir



Perdu et dans l’errance, l’âme en peine

Ce sentiment d’un homme libre qu’on enchaîne

Est-ce la vraie raison qui là t’anime

De vouloir le pousser à l’abime ?



Quelle sera ta vie quand il ne sera plus

Imagines-tu de lui survivre au vu et su

De la plèbe obtuse et réactionnaire

Et ton aura dans les étoiles et l’univers



Sous la voûte la condamnation est sans appel:

Électron libre voué à vie perpétuelle!

Pourras-tu fuir ce corps malade et vieilli

Dans dix-mille ans, le jour, la nuit...


18.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME 

Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

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