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LE PACTE

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Le temps est maussade et   brumeux     L’iris de tes yeux grumeleux Tu me fixes, ô doux frissons La confiance sert elle la trahison ? Si on avait pu juste quelques heures Éteindre la colère, cette vide  rancœur Sceller ce pacte plutôt que fuir Dans l’illusion les mots nous détruire Et nous voici  à l’ombre de l’oubli Là où hier encore  ton cœur a souris Tu vas chercher  les esprits malins Ceux –là même… Oui tu t’en souviens... Je me devais d’encore te le dire Te le crier, t’inciter l’un l’autre s’unir Dans la fausse amnésie, cette illusion d’aimer; Dans ta main ce couteau : tu m’as sacrifié Sache que jamais n’en retire gloire La peau tachée de sang seul en désespoir Tu es désormais dans l’indifférence Tu ressens déjà les signes, en ta déshérence… 08.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

Rendez-vous

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Si un point ferme la phrase comme un poing la discussion Alors pour nos vies être en phase comment rester sans réaction Plusieurs points suffiront-ils pour nous parler toi et moi Dans ces moments de mésententes où la violence est loi ? Faudra-il des pointillés pour tout recommencer Est-ce que trois points en surpiqûre  suffiront pour dialoguer Pour enfin se rencontrer et puis nous réconcilier  pour sa part Qui reconnaîtra  ses torts et la violence des regards S’adoucirait de nos sourires, si le soleil brille enfin Pour nous comprendre l’un l’autre et puis se serrer la main Malgré les doutes, les partis pris si nous prenions rendez-vous Pour tout régler à l’amiable et cesser les mauvais coups ! 21.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

NOUS AMOUREUX

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Mon cœur saigne, mon esprit en totale apathie Je reste là, seul dans ma tête avec ces cris, Tout ce silence qui me ronge peu à peu C’est si étrange un amour malheureux… Tout ce foutoir, cette vie en bordel, Quand je la vois que je suis en bord d’elle Je m’efface et la vois qui s’amuse De ses grimaces et ses cris cornemuse Elle n’a de cesse de déglinguer ma tête, Oh mon Dieu faites que ça s’arrête, Je vais ubériser ma vie entière, Autoentrepreneur de mon propre calvaire, Cette vie me devient insupportable, A pile ou face, quatre-vingt- et - un ou bien au scrabble C’est comme un jeu entre nous deux, L’affreux mystère de nous amoureux... 03.09.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Recueils disponibles sur laplume.yassine@gmail.com

brisé

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Tu m’as écrit tant de silences portés par le vent, Hélas je n’ai connu que les tempêtes de sable Du long désert où tu m’as contraint de fuir Et tous ces papillons se sont éparpillés Comme la mie de pain gobée par les chouettes Et toujours lors des fêtes en ton palais Quand mille lumières brillaient dans tes nuits Le sel amer me pénétrait dans le froid Et les dunes remodelées m’ont égaré Dans l’obscurité guidé par la lune Cherchant dans la brillance des étoiles Le chemin à tourner en rond cent fois,  J’ai cru chaque fois mourir…Aujourd’hui Je suis là, mais tout semble si triste Les   gens s’en sont allés, étranger Je suis revenu dans la cité Amaigri et hagard je t’ai croisée, Mais tu brillais tout auréolée ; ignoré Je suis retourné dans la forêt, la nuit C’est si tranquille et apaisant le noir Heureux d’être seul, ne plus te voir Mon cœur empli de désespoir Je survis à cette vie et le temps fuit Comme l’eau du ruissea

LABYRINTHE

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Il n’a jamais voulu autre chose ni rien chercher, Seul il marche dans ce long labyrinthe Où tout brille, en transparence la souffrance De n’avoir pu trouver l’issue de l’errance.. Par le jeu des miroirs juxtaposés il voyait Ce qu’il croyait être des gens de vérité Juste son propre reflet ; les ombres figées Des statues le hantaient à le déposséder Qui sait depuis combien de temps ce manège Tourne et retourne sans jamais trouver l’issue N’était-il qu’un animal de foire emprisonné Pourra-t-il sortir de ce monde préfabriqué? Tant de chimères et tant de faux espoirs Dans ces rires entendus, dans ces regards Il n’était rien que l’illusion d’un vécu effacé Gommé à jamais du monde, l’humanité 21.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

TA MAIN

J’aurais voulu prendre ta main Et la serrer contre mon cœur J’aurais aimé te voir sourire Exorciser tous mes souffrir (Voulait-elle vraiment me revenir Ou juste raviver mon souvenir) - J’ai trop de mal pour te comprendre Triste dessein à vouloir me pourfendre Les jours qui passent sont un calvaire De te lire, la suffisance de ces vers Dépolis: tu te lamentes, me désespères De ces amours délétères, oh peuchère C’est juste un peu de toi que j’entrevoie Dans ces lacets noués, moi en émoi Dans le déluge de tes faux silences Ou de tes mots en soir de violence Alors tu apparais dans les ressacs En longue litanie sur un air de Bach Nul ne peut contraindre l’autre L’amour vacille et se ferme la porte 17.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME  Recueils disponibles sur yassinelaplume@gmail.com

Partie

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Il n’y a plus d’animaux, non rien, La forêt est vide, exsangue Rongée par le mal prédateur Alors que le soleil ne brille plus Pourquoi ces brûlures vives et brutales Des morsures semblables à celles des crotales... Cette dure chaleur n’est pas voulue et pourtant J’écoute cette douce musique venue de toi Dont les paroles mettent en émoi, m’attriste La pénible et douloureuse douleur de l’absence Comme ultime blessure d’amour : tu es partie Un jour ou peut être des semaines des mois… Nul ne sait, juste toi, terrible blessure d’amour Dans l’espoir vain de te voir revenir, pur délire Je ne saurais où te chercher pour te le dire Partie sans laisser d’adresse, ô maladresse Ni même un petit mot, terrible vengeresse Pour le prix de nos indélicatesses d’amour   Comme une ultime volonté de fuir, t’en aller Loin à ne pouvoir te retrouver jamais Alors je me morfonds à ton nom