LE PONT

-



La sortie je ne trouve pas

J’ai beau y croire

Je m’égare à chaque fois

Mourir à quelques lieues

Te savoir là tout prés

Et entendre tes pas

La douce violence, ta voix

Pour exaucer ce vœu

Qui nous lie d’éternité

Combien de fosses et fossés

Au risque d’y perdre pied

Il me suffirait juste d’un signe



 Pour franchir ce pont

Qui surplombe l’abîme

Hélas je tourne en rond…


31.08.2017 © 019857 Yassine LA PLUME 



Commentaires

Enregistrer un commentaire

Un commentaire, un petit mot, c-est gentil....

Posts les plus consultés de ce blog

Vaine dispute

-
Les arbres étendaient leurs bras dantesques, Qui bougeaient sous la bise caressante; La lune portait ces ombres effrayantes, Source de peur, images fantasques De celles annonçant le malheur qui vient! Dans ce chemin   nauséabond, nauséeux Il s’arrête: le froid l’étreint, figé sur la crête. L’abime en contrebas est  grandiose, Il reste là : impossible de descendre. Il sait déjà la terrible nouvelle C'est l'ironie d’une misère féconde, L’absurdité d’une vaine dispute Les cris, les mots, sa fuite à moto L’odeur humide du sol piétiné La mort l’aura ce jour emportée… 1.10.2017 © 019857 Yassine LA PLUME Recueils disponibles sur laplume.yassine@gmail.com
Lire la suite

EN FORCE

-
EN  FORCE Je n’ai plus la force, je n’ai plus envie Non je n’ai plus cette volonté de convaincre Tu vois tout comme un combat : j’en ris Jamais tu ne pourras cet amour vaincre ! Il est en toi et il te bouffe le cœur Tu peux jouer des mots dans ta candeur Mais tu te pourris la vie de rancœurs Je te regarde attendri, beau parleur C’est ainsi que tu le prends ! Tu te noies Dans l’océan de tes incertitudes De tes joies en ta béatitude Voudras-tu un jour de moi…. 12.09.2017 © 019857 Yassine LA PLUME
Lire la suite

LA DIVINE CARESSE

-
D'un monde à l'autre sur le pont suspendu, Ballottée par le vent, au cordage tenue Tu suis tes objectifs et tu maintiens le cap Des éclats de bonheur, des vagues zappent L'instant et tu reprends la barre dans l' accalmie Le vent souffle et soudain c'est la nuit d'insomnie Qui t'emporte et te mène, et l'ange de lumière Te guide, te transporte loin des viles ornières, Et alors apaisée tu goûtes aux doux instants Nébuleuse irradiée d’étoiles en firmament Jusqu'aux aurores après un court sommeil Aujourd'hui tu es zen, tes sens en éveil Respirent l'instant, te rappellent en écho Ce jour où tu rêvais à effleurer le beau C'est une renaissance, profitant du silence Quand, en accéléré évoquant ta souffrance Tu souris à la vie; c'est un jour heureux Tous sont là présents, ils sont venus nombreux Enfin réconciliés ta mémoire de ce joug se libère Et au fond de ton coeur, aujourd'hui tu espères En ton intime
Lire la suite