Couard fébrile
Fallait-il attendre l’annonce de la tempête,
Prendre le risque de tout voir s’effondrer,
Tout cet édifice d’apparence disparate
A presque être sur que tout éclate,
Pourtant tout est dans l’art et la manière,
Ce qui est léger peut facilement se refaire,
Et c’est s’inscrire dans une continuité,
En rupture à des mois de propos bétonnés !
Le parallèle peut sembler ardu et mortifère,
Qui songerait à aujourd’hui
à son contraire,
Tant les gens semblent pour peu être contrariés,
Pour un silence, ou quelques mots annotés ?
On peut construire des tours gigantesques,
Écrire tant d’inepties superbement imagées,
Rabaisser l’autre, - l’a-t-il mérité – qui sait…
Tant de prétendants en révérence dantesque
On y était tout prés, se retrouver presque,
Pourquoi le fou sacrifié à la reine,
Quand les mots se bousculent dans la peine,
Nous rappelle de Chagall la fresque
Alors peut-être mieux se préserver et attendre,
Au risque de passer pour un couard fébrile,
Mieux que d’apposer à l’antériorité un codicille
Faut-il mourir d’amour
tronqué, à me pendre...
23.02.2017 Y.L.P © Yassine LAPLUME™
"Tentations du Bonheur "
Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com
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