MÊME TU HAIS
*MÊME TU HAIS*
Presque
à reculons, la pluie sur le goudron glissant
Sous
la tonnelle à courir s’y réfugier, trempés,
Tant
de voitures qui passent, défilent, avancent
La
nuit tombée, les phares allumés, faisceaux brillants,
Quand
personne ne s’arrête, il n’y a que toi et moi,
Pourquoi
continuer à croire à ce monde qui s’entête,
Si
chacun s’emmure, se fuit, accuse l’autre et le maudit,
Pour
tous ceux qui vivent la galère, et refusent l’aumône,
Pourquoi
venir parler de solidarité, la grandeur de nos idées ?
Ils
viennent à cause de nos bombes, ils n’avaient rien demandé,
Et
les voici, sur les routes piégés, tant de millions de gens,
T’entendre
geindre c’est désespérant ; facile de critiquer,
Quand
on est au chaud, à s’abreuver de la télé, matraquage
Cocasse,
tu n’as pas su trouvé ta place, tu cèdes au plus facile,
A
leurs idées, leurs discours pour des tueries indélébiles,
Et
tu lèves ton poing, tu as vu, tu sais, tu crois mais en fait,
Tu
ne sais plus où tu en es, peut être même tu hais, qui sait….
"Rêveries Poétiques "
Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Un commentaire, un petit mot, c-est gentil....