MÊME TU HAIS



*MÊME TU HAIS*

Presque à reculons, la pluie sur le goudron glissant

Sous la tonnelle à courir s’y réfugier, trempés,

Tant de voitures qui passent, défilent, avancent

La nuit tombée, les phares allumés, faisceaux brillants,

Quand personne ne s’arrête, il n’y a que toi et moi,

Pourquoi continuer à croire à ce monde qui s’entête,

Si chacun s’emmure, se fuit, accuse l’autre et le maudit,

Pour tous ceux qui vivent la galère, et refusent l’aumône,

Pourquoi venir parler de solidarité, la grandeur de nos idées ?

Ils viennent à cause de nos bombes, ils n’avaient rien demandé,

Et les voici, sur les routes piégés, tant de millions de gens,

T’entendre geindre c’est désespérant ; facile de critiquer,

Quand on est au chaud, à s’abreuver de la télé, matraquage

Cocasse, tu n’as pas su trouvé ta place, tu cèdes au plus facile,

A leurs idées, leurs discours pour des tueries indélébiles,

Et tu lèves ton poing, tu as vu, tu sais, tu crois mais en fait,

Tu ne sais plus où tu en es, peut être même tu hais, qui sait….


03.12.2016  Copyright 019857 Yassine LAPLUME™ 


"Rêveries Poétiques " Recueil à commander sur yassinelaplume@gmail.com

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